7 mai 2009

TF1 vire un de ses employé pour avoir critiqué la loi Hadopi

Fait scandaleux, révélé par Libération.fr, le responsable innovation web de TF1, a été licencié par son employeur pour avoir critiqué la loi Hadopi. De plus, ce licenciment aurait pour origine une dénonciation du ministère de la Culture !



Toute l'histoire

Jérôme Bourreau-Guggenheim, employé à TF1, envoie le 19 février une lettre à sa députée, Françoise de Panafieu. En effet, il souhaite interpeller sa députée sur cette loi dangereuse. Il envoie donc un lettre soignée et très argumentée.

Suite à celà, Françoise de Panafieu, trouvant le mail intéressant, l'envoie au ministère de la Culture pour "obtenir un argumentaire".

Puis le ministère de la Culture renvoie ce mail à la direction de TF1, qui convoque Mr Bourreau-Guggenheim. Enfin, le 16 avril, il reçoit sa lettre de licenciment car "Nous considérons cette prise de position comme un acte d’opposition à la stratégie du groupe TF1 [pour qui] l’adoption de ce projet de loi est un enjeu fort ".

Mr Bourreau-Guggenheim a saisi les prud'hommes.

Le point de vue du ministère de la Culture

Le ministère de la culture se dit "extrêmement surpris" et a ajouté : "On n'a jamais réclamé la tête de ce salarié. La réaction de TF1 est très exagérée ! Cette décision est vraiment regrettable."

Le point de vue de TF1

La direction de TF1 a déclaré : "le Groupe TF1 a toujours manifesté une position de soutien au projet de loi " Création et Internet " HADOPI pour mettre en place un système de réponse graduée contre le piratage."

Conclusion

Les réactions fleurissent de partout sur la Toile. Beaucoup d'indignation et de critiques vis-à-vis de la chaîne télévisée.
En effet, comment peut-on prétendre à une neutralité de l'information ?
Serait-ce une preuve de plus que les médias sont sous la coupe du gouvernement ?
On peut faire le lien avec la loi Hadopi en remarquant que le seul média qui est totalement libre et où il règne une liberté d'expression totale : Internet.
D'où, d'après certains, une volonté du gouvernement de "brider" le Net.

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